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le monde d'elfarranne
22 novembre 2007

Voluptatès : suite

Elle l’avait tiré d’un rêve plein de tendresses et sentiments , de caresses, un rêve plein de promesses. La jolie étrangère avait tout pour lui faire passer le temps agréablement. Il put goûter à ses lèvres, caresser sa langue qu’elle lui offrit comme une invitation… une tentation.
Tentation… quand elle vint la narguer avec un fruit….. tentation quand son doigt vint humecter ses lèvres de vin, séduction lorsqu’il le happa et l’enlaça de sa langue. Séduction lorsqu’ elle caressa sa joue. Baregand la laissait venir à lui lentement mais sûrement. De ses doigts, il lui longeait le bras de la Belle, remontait lentement du poignet à son cou, frôlant au passage, son sein sans s’y arrêter ; lui prit le visage à pleine main et laissa glisser son pouce sur sa joue.

A moins que vous ayez faim de sommeil, après tout je vous ai extrait de votre rêvesouffla t-elle. Il en eut les yeux pétillant de malice qu’il laissa plonger dans les amandes brunes de Vénesis.
Mais déjà elle le prenait par la main l’invitant à s’installe sur la multitude de coussins.
 
…si vous avez le même appétit que moi, je gage que la nuit sera bien trop courte pour assouvir mes envies pantagruéliques.
Il se laissa conduire sur ses mots , se laissa tomber dans les coussins en l’attirant vers lui.
 
Mon appétit ira de paire avec le votre …..
murmura t-il quand elle se retrouva, allongée sur le sofa à ses cotés, prisonnière de ses bras. Il ne la tenait pas, il avait juste posé ses bras de chaque cotés de la belle ensorceleuse.
Surprise de l'avancée des choses, elle n'avait pas eut le temps de réagir. Il profita donc de ce court instant.
Il approcha son visage du sien et vint lui mordiller les lèvres, avant d'aller lui susurrer à l'oreille.

Montrez moi Belle Pantagruelle la grandeur de votre appétit......
 
Sa langue vint caresser son lobe, mais déjà remise de l'effet de surprise, Vénesis réagit..........

Il n’aurait pu imaginer meilleure victime. Celle ci était l’adepte parfaite qui ne demandait pas pénible investissement, pour un rendement au delà de ses espérances.
Déjà elle s’avouait vaincue, déjà elle voulait plus, déjà la gourmandise allait au devant de la faim. Déjà elle débordait.
Et lui Prince de l’intempérance, gorgé d’orgueil, se laissait mignoter.
La perte venait de l’excès, de l’outrance. Prodigue il savait l’être, pour arriver à ses faims –fins- et se donner éternellement raison dans sa recherche perpétuelle de la faiblesse humaine.
 
Il n’était besoin de le dire. Vous en faites étalage. Non point qu’il le regrette. Toutes ces femelles sont tellement .. prévisibles. N’est-ce pas ?
Et il la laisse le toucher. Appréciant chaque geste, lui montrant que ses effleurements lascifs de courtisane échauffée ont sa faveur.
Et son entrejambe de durcir, comme un hommage muet mais puissant, jusqu’à la meurtrissure, sans qu’il s’en préoccupe.
Son regard agrippe la moindre parcelle de peau. Dénudant ce qu’il ne voit pas, et s’il s’évertue à ne pas la toucher, parce qu’il l’a décidé ainsi, il n’en reste pas moins qu’en pensée, ses coups de reins vont si profond qu’il pourrait presque en sentir la moiteur qui l’entoure, et la chaleur, et les pulsations affolées de ses chairs intimes. Comme il semble sentir ses mains marquer sa peau tant l’étreinte est forte.
 
Il faudra pourtant vous en contenter.
Un silence, il semble réfléchir, comme vérifiant l’oscillement d’une balance, le pour, le contre... Quel est le .. bon coté ?
Je pourrais vous pourfendre ici même et dans la minute.
Est-ce réellement ce que vous souhaitez, au fond ?
Parce que je suis Asmodée et que ma réputation excite votre imagination ?
Parce que votre entre-cuisses vous démange ?
Je pourrais faire .. tant et bien des choses. Et jouir à l’intérieur de vous sous l’auvent de
 vos cris.
Mais il n’est rien qui vaille l’extrême délice fondant de cette crème à la vanille que je
 
vous réservais pour clôturer ce souper.
Songez donc ... MOI ! Asmodée, l’un des Sept Princes, endossant tablier de cuisinier
 
pour un enchantement et vous voudriez ... juste ... forniquer ?
Cela tiendrais presque de l’offense, de la méconnaissance.
 
Il force le trait sciemment.
Prends ses mains dans les siennes, les serrant juste ce qu’il faut, et les repose sur ses propres cuisses, très légèrement ambrées, à peine épicées, si douces.
 
Ma chère, vous vous fourvoyez.

Si d’une légende mythologique Veneris devait se comparer, elle aurait choisit celle de la Méduse. D’un simple regard pétrifié sa proie, il semblait que l’envoûtement avait prit ici. Mais ce Bagerand serait-il le Persée qui viendrait à la vaincre ? Il était le seul capable de tous ces amants d’un soir à la faire frissonner de la sorte d’un simple contact frôler. Ces murmures roulaient sur sa peau comme une rivière qui inlassablement suit le cours de l’eau.
Elle qui cherchait un abri, un travail, trouvait un amant prometteur. Allait-elle plonger dans cet abysse voluptueux, croqué à pleine dent dans cette pomme offerte par le serpent d’Adam et Eve ou s’amuserait-elle un peu au chat et à la souris ? Et qui des deux serait-elle à ce jeu ?
Le fait était là, elle voulait séduire, LE séduire lui le bel au bois dormant, il avait réveillé en elle un appétit félin. Lovée au creux des coussins de satin, Veneris frémit au contact de sa langue joueuse sur le lobe de son oreille. Il lui offrait ainsi une fragrance boisée, mélange d’acacia et de lavande lui sembla t’il, elle posa ses lèvres sur son cou voulant s’imprégner d’avantage de l’odeur de sa peau. Un doux baiser du bout des lèvres sur la chair tendre, la langue se glissa sur la peau, s’amusant à former des petits cercles. Elle se voulu d’abord sensuelle, l’appétit venant en mangeant, la « pantagruelle » comptait prendre son temps avec les hors d’œuvre. Mais ses canines attirées par cette veine bleutée se plantèrent un peu dans la chair et le baiser se transforma en morsure. Elle se mit à aspirer cette chair tendre dans une petite succion, gourmande elle voulait le signer, qu’il porte sa marque sur sa peau de velours.
Du bout des doigts, elle effleura son cou, s’en saisir s’en vraiment le prendre, tout comme il la tenait prisonnière sans vraiment la tenir. Sa marque posée, elle sourit à cette petite tache visible sur son cou.

Appétissant que tout cela, de quoi ai-je envie maintenant …de vos lèvres ? humm …non …j’en ai encore la saveur dans ma bouche…de vos mains ?...il est vrai qu’elles ont une douceur dont on ne se lasse pas …Peut être devrais-je goûter à votre oreille à mon tour ?...Ou bien vais-je choisir votre torse… 
Tout en parlant, elle se mit lentement à déboutonner sa chemise laissant apparaître un torse prometteur. Effleurant sa peau. Ses yeux plongeant dans ce regard au reflet de désir.

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