Voluptatès : suite
Bagerrand servit un verre à Letho suite à ses excuses
avant de se servir à son tour. Ils allèrent rejoindre les dames sur les
coussins quand Fleur se leva pour aller à l'étage les laissant tous les 3
seuls.
Alors mon
beau... Ou en étions-nous?
La tenancière lui caressa les lèvres du bout des doigts avant de
l'embrasser goulument pour ensuite aller rejoindre Bagerrand qui ne la quittait
pas des yeux, son regard trahissant son envie d'elle
Tu veux
jouer avec nous Bage....?
Lolite embrassa Bagerrand à son tour pour
ensuite s'éloigner et se dévêtir ne faisant que grandir l'appétit des 2 hommes.
Bagerrand la rejoignit la colla contre lui l'emportant dans un baiser fougueux
tandis que la belle glissait ses mains glissant sous sa chemise.
Letho comptait bien ne pas se laisser faire ainsi, il
avait déjà été laissé sur sa faim une fois, pas question de laisser la belle se
jouer de lui une deuxième fois et pas question non plus de se contenter de les
regarder batifoler.
Il se leva et ôta sa chemise tout en se rapprochant lentement d'eux.
Les mains de Bagerrand parcouraient le dos de Lolite la collant contre lui,
letho se plaça derrière elle et lui effleura les jambes du bout des doigts, les
remontant lentement pour s'arrêter sur ses fesses raffermissant ses caresses.
Yalim continua de penser à
des choses diverses et variées, la plupart en rapport avec ce qu'il avait
quitté au Moyen-Orient pour visiter un peu le monde au delà des frontières
qu'il connaissait. Ces pensées étaient conduites, il n'en doutait pas, par la
présence de Nérit à ses cotés qui lui rappelait les femmes de là-bas, belle et
attirante, à la peau douce et chaleureuse.
Le temps avait filé plus vite que ce qu'il pensait et s'aperçut que la
danseuse était toujours contre lui mais endormie dans l'eau désormais froide du
bain. Lui-même ne pouvait rester dedans plus longtemps des frissons lui parcourant
le corps à plusieurs reprises. Il sortit donc du bain doucement prenant soin de
ne pas réveiller Nerit et s'essuya avec une serviette lâchant une grimace
lorsqu'il passa sur sa virilité ou plutôt ce qu'il en restait. Cela créait une
sensation peu plaisante pour Yalim qui se pressa de terminer son essuyage. Il
s'occupa alors de Nerit qu'il essuya aussi bien que possible après l'avoir
sortie du baquet, la secouant le moins possible lors de l'essuyage. Il fut
attentif aux courbes fines de la femme endormie qui lâchait de temps en
temps un où deux grognements lui faisant alors stopper net son geste avant de
reprendre lentement.
La pièce contenait aussi un
lit pour un peu plus d'une personne, couvert de draps fins et colorés pour
éviter une trop grosse chaleur pendant le sommeil et permettre d'amples
mouvements pour d'éventuels amants qui souhaiteraient s'ébattre ici. Il
installa Nerit sous les draps qui grommela à nouveau une fois dans le lit.
Ensuite Yalim alla passer sa chemise avant de retourner prendre place à son
tour sur le lit, du coté droit où il se mit sur son flanc afin de tourner le
dos à Nerit. Après quelques instants de flottement entre la réalité et le rêve,
Yalim commença à s'endormir tandis que des soupirs montaient de temps à autre
du rez-de-chaussée.
Elle se sentait bien, elle n'avait pas trop chaud,
mais elle sentait près d'elle son corps tiède, et sa présence rassurante. Elle
se tourna vers lui, instinctivement, et passa son bras autour de sa taille, se
pressant contre son dos. Il sentait le savon à l'huile d'olive, et ses cheveux
étaient humides. Elle respira doucement son odeur, et son cœur s'accéléra. A
nouveau, une douce chaleur envahit son ventre et ses reins, l'envie de se
fondre en lui... Mais il dormait. Et s'il était moitié aussi fatigué qu'elle,
il avait bien mérité sa sieste.
Elle cacha son visage contre sa nuque, s'enivrant de sa présence, et
glissa une jambe entre les siennes. Après tout, rien ne pressait, et elle
pouvait bien dormir encore un peu.
D'en bas montaient des gémissements étouffés, et parfois un râle
rauque. Lolite semblait avoir repris son activité favorite.
Un pigeon après un long vol
se posa sur le rebord d'une fenêtre de l'établissement.
A sa patte une missive en provenance du Maine, le message était destiné
à une certaine Lolite , le volatile bien entrainé tapa du bec à la fenêtre pour
se faire voir car il n'avait qu'une hâte prendre du repos et pour cela il
devait achever sa mission...
Citation: |
Lolite , |
Entourée de chaleur Lolite
était, tout à son plaisir, tout à sa jouissance.
Les caresses fusaient sur le premier, puis le second. Du premier et du
second.
Les coussins formaient le plus doux des matelas sous leur corps nus. La
douceur de Bagerand, la vigueur de Letho. La fougue et la sauvagerie, la
sensualité et l'extase.
Femme à se donner à l'amour. Oui elle était belle et bien faîte pour
ça. La journée fila... fila.... Sous les caresses, et sous ces corps s'entremêlant.
Les deux hommes ne s'occupant que de la belle pour son plus grand plaisir.
Ils finirent par monter tout les trois à l'étage. Elle les voulait dans
son lit. Et ainsi profiter d'eux.
Leur étreinte....Mmmmmmmmmmmmmm.
Elle s'en mordait les lèvres de plaisir....
Le sommeil vînt finalement les narguer, et après tant de plaisir, il
fut le bienvenu.
Sous les jambes musclées, notre catin s'endormie, paisible et heureuse...