Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le monde d'elfarranne
17 septembre 2007

Voluptatès : suite

Bagerand, toujours en compagnie de Fleur qui dégustait son fruit, affalée dans les coussins et Lolite, toujours proche de lui.....si proche..., conversait de choses et d'autres.
Tendant toujours un verre à Lolite, il vit arriver à eux Letho, qui semblait s'être quelque peu remit de ses émotions. Il le regarda entrer, et comme il s'était vu refuser le verre qu'il voulait lui offrir quelque temps plus tôt, il s'abstint de lui en proposer un autre.
 
A l'étage, seuls restaient la danseuse et l'étranger, personne n'avait vu Lycia sortir........

Yalim accueillit auprès de lui Nerit sans trop d'enthousiasme non plus. Il est vrai qu'il était venu ici pour chercher de la compagnie féminine mais malgré ce qui pouvait être envisagé dans ce genre de lieu, il se trouvait surpris de la certaine facilité avec laquelle il avait atterrit dans ce bain avec près de lui cette belle femme.
Il frissonna sous la caresse de cette dernière, avant se détendre... un peu.
Son léger malaise devait être perceptible car une fois nichée contre lui, elle l'interrogea en ces termes.
 
"Je ne te plais pas? Tu ne veux pas de moi? Pourrrquoi viens tu en un lieu comme celui-ci si tu n'as pas envie d'une femme? Ou alorrrs aurrais-tu prrréférrré la rrrousse? Je vais la cherrrcher si tu veux..."

Voilà que l'on passait à des choses beaucoup plus sérieuses que les jeux insouciants et sans conséquence des minutes précédentes. Quoi que, sans conséquence n'est peut-être pas exact vu la situation dans laquelle Yalim se trouvait désormais, agréable sans aucun doute mais embarrassante d'une certaine manière.
"Oh non, tu es très jolie bien au contraire, tu ne dois pas laisser grand monde indifférent.... et je n’ose pas imaginer ce que ça peut donner en dansant. La rousse n'est pas trop mal je te le concède, mais je crois que je te préfère à elle sur de nombreux points.
Je viens ici pour avoir la compagnie d'une femme, plus proche que la normale.... et toi donc ?"
 
C'était une question à double utilité : pouvoir se tirer un peu des pattes et en même savoir un peu de curiosité. Après tout, ce n'était pas le seul endroit dans une ville où l'on pouvait offrir ses services en échange, pourquoi justement un bordel plutôt qu'une auberge normal ? Il était certainement possible de pouvoir éviter les bordels pour ce genre de raison uniquement.

Nerit sourit... Il était bon se savoir que son pouvoir de séduction fonctionnait, même quand on était plutôt habituée à s'en servir. Al l'interrogation de l'homme elle répondit en ces termes : 
Au déparrrt, je n'offrrre pas ce genrrre de serrrvices. Pas quand je peux éviter. Cela m'est arrrrivé souvent, c'est vrrrai, mais plus souvent contrrrainte que consentante. Mais ce temps là est rrrrévolu. Je danse, et je le fais suffisamment bien pour gagner ma pitance.
Mais j'y gagne en générrrral beaucoup plus dans un établissement de ce genrrre que dans une taverrrrne. Justement parrrce qu'ici, si je rrrefuse de satisfairrre les désirrrs d'un client, d'autrrres filles s'en charrrgent. Et ici au moins, je ne rrrisque pas les rrremarrrques acerrrbes de cerrrtains bourrrrgeois bien pensants.
Tous les établissements comme celui-ci ne sont pas toujourrrs aussi accueillants. La proprrriétairrre aime manifestement le trrravail bien fait, les filles prrroprrres et saines et bien dans leurrr peau... Crrrois-moi, j'ai vu des endrrroits larrrgement moins salubrrres...
Elle frissonna, mais plus de plaisir. Les souvenirs étaient trop vivaces encore.

Arrivé en bas, Letho vit que Fleur était revenue, elle était affalée dans les coussins en compagnie de Lolite et dégustait un fruit. Bagerrand quand à lui, leur apportait un verre.
Voilà une belle opportunité, Fleur était revenue, il fallait en profité. Il n'était pas encore découvert, il devait se montrer prudent. Il avait parlé sèchement à Bagerrand tout à l'heure, l'invitant à se méfier, il allait devoir ruser pour faire tomber sa garde.
Il s'approcha de Bagerrand pour lui parler comme s'il lui faisait une confidence.
 
Excusez ma réaction de toute à l'heure, j'étais comment dire... frustré. Je serai ravi de boire un coup a vos cotés. Je m'emporte vite parfois, mais çà n'est pas bien méchant... 
Puis il se retourna vers les dames dans les coussins, se rappelant les dernières paroles de la tenancière à son égard... 
On finit quand tu veux mon beau...

Il lui lança un regard aguicheur qui en disait long sur ses pensées tout en souriant malicieusement à la nouvelle venue.

L'appât de Yalim avait fonctionné. Maintenant ils en étaient rendus à parler de choses et d'autres, le passé de Nerit même si celui-ci restait vague c'était mieux que rien. Mais il se doutait bien que ça ne marcherait pas non plus éternellement et que la danseuse reviendrait à la charge peu de temps après, car elle s'attendait peut-être à plus maintenant qu'elle était blottit contre lui.
Il l'écoutait répondre à sa question, ayant un minuscule aperçu de la vie qu'elle avait pu mener et qui semblait ne pas avoir été des plus simples vu le frisson qui la parcourut à la fin de sa tirade. Après ne pas avoir su trop quoi faire de son bras depuis que la jeune femme s'était collée contre lui, il baissa sans réfléchir celui-ci sa main venant recouvrir l'avant-bras de Nerit.
 
"En effet vu ainsi, il est vrai qu'un client restant frustré ne te fera pas bonne réputation dans le ville où tu passes.
La tenancière semble avoir un certain équipement en ce lieu : baquet, rasoir, savon, éponge et sans doute beaucoup d'autres choses que je ne connais pas, surprenant... très surprenant."
 
Il laissa le silence retomber sur ces derniers mots, cogitant au ralenti sur ce que son cerveau lui passait comme idée tout en continuant de caresser légèrement Nérit sans s'en rendre compte.

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
le monde d'elfarranne
Archives
Publicité