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le monde d'elfarranne
8 septembre 2007

Voluptatès : suite

Letho est pris d'une envie sauvage quand la féline lui arrache sa chemise au vol, le griffant presque au passage ce qui eut don de l'exciter encore un peu plus. Lolite, à genoux devant lui, entreprend de lui defaire son pantalon tout en le maintenant à sa portée contre elle...
Il lui reprit ses lèvres sauvagement tandis qu'elle fit tomber ses braies. Il était bien décidé à prendre possession de cette proie offerte à lui... se penchant à nouveau sur elle tandis qu'il dévorait ses lèvres, sa masculinité mise à nu, se frottant contre elle.
Quand soudain, on ouvrit la porte d'un coup, laissant passer la lumière. Qui venait donc ainsi les
 déranger... Letho se retourna mais aveuglé ne vit qu'une silhouette féminine dans l'encadrement de la porte. 
Letho ? 
Il entendit son nom... Qui pouvait bien le connaitre par ici ? Peu à peu ses yeux s'habituèrent à nouveau à la lumière et il analysa la silhouette un peu mieux.
 
Lycia ? C'est toi ? Mais que fais-tu ici ?

A peine eut il le temps de la distinguée que l'homme qu'il avait vu auparavant à son arrivée et qui semblait être le garde arriva en trombe, et agrippa le poignet de Lycia, inquiet pour la tenancière.

Ils étaient ensemble et bien tout les deux, tout à leurs pulsions, à leur plaisir.
La porte s'ouvrit d'un coup, illuminant la pièce. Elle jeta un regard derrière l'amant et distingua une silhouette fine se découpant dans la lumière.
Letho? 
Lycia ? C'est toi ? Mais que fais-tu ici ?
Lolite ça Va? 
Elle regarda Letho, puis porta son regard sur Bagerand qui tenait par le bras l'inconnue. Elle repoussa lentement son compagnon, se leva et se dirigea vers l'entrée, suivit de Letho. Nue, elle posa un regard curieux sur la belle garçonne. De courts cheveux noirs, une robe ébène, un peu trop mince, la mine furieuse. D'un geste vif, elle repoussa Bagerand:

Lâche moi gueux, la prochaine fois que tu me touches, tu ne t'en sortiras pas vivant. 
Bagerand s'apprêtait à bondir sur elle, furieux. Lolite stoppa son geste et s'approcha d'elle. Elle regarda Letho puis s'adressa à la belle:
Lycia c'est ça? Je suis Lolite, la maîtresse de ces lieux. Je n'ai pas l'habitude d'être ainsi dérangée en plein rendez-vous. J'espère que vous avez une bonne raison? 
Lycia opina du chef.
Letho si j'ai bien compris, j'emprunte votre amie, nous avons à parler semblerait-il. Nous reprendrons notre affaire un peu plus tard. Quand à vous Lycia, suivez-moi. 
Lolite s'approcha de Bagerand, plongea son regard dans le sien, et s'approcha de lui pour l'embrasser, avant d'aller dans sa chambre, caressant une fesse de Letho au passage.

Les choses s'accéléraient pour Yalim. Tout d'abord avec l'entre soudaine d'une rousse à la peau blanche et aux formes voluptueuses que Nerit présenta comme l'associée de la patronne du bordel. Ensuite, Nerit visiblement serveuse ici s'était rapproché de lui pour lui murmurer des remerciements et pour lui proposer ses services.... ou au moins des services tout dépendant du point de vue adopté. Ce dernier point faisait qu'il ne savait pas trop comment prendre la chose. En effet, d'un coté Yalim supposait que ce n'était qu'un jeu pour la serveuse car avant l'entrée de la brune et de la rousse elle s'occupait bien du sire Bagerand et voilà que d'un coup elle s'intéressait à lui. Ou alors elle cherchait vraiment quelque chose de lui, mais quoi tel était la question. 
"Le bonsoir Mademoiselle" salua-t-il la rousse qui faisait son entrée, levant légèrement son gobelet
Puis, il tourna légèrement la tête vers Nerit de façon à la voir tandis qu'elle passait son bras autour du sien.
 
"Je ne voulais pas voir les choses mal tourner, rien de plus Damoiselle." lui murmura-t-il à son tour.
"Faire quelque chose pour moi ?!"
s'interrogea-t-il à voix haute. "Et bien, dites-moi quels sont donc vos talents et peut-être choisirai-je d'en essayer un..." expliqua-t-il tout bas avec un clin d'œil.
Ils se trouvaient près l'un de l'autre, le bras de la serveuse autour du sien, son parfum flottant dans l'air tandis qu'il sentait encore son souffle au niveau de son oreille.
Pendant cette messe basse, les choses avaient bougé et cela ébranla le bordel. Bagerand avait bondit à l'étage et on entendait de nouvelles voix résonner dans ce lieu avec une pointe de tension en plus. Il entendit aussi des noms inconnus tel que Lilote... ou peut-être bien Lolite, visiblement une femme très probablement la propriétaire songea Yalim, ainsi qu'un autre nom qu'il ne saisit pas.
On semblait avoir un point d'équilibre précédant la rupture, tout pouvant se jouer maintenant, sur la réaction de la brune ou alors de l'autre homme là haut... à moins que cela ne soit Bagerand qui craque. Bref, c'était un instant critique où la rousse, la serveuse et lui étant attentif à ce qui se passait là-haut car cela pouvait décider du reste de la soirée très probablement.

Et bien, dites-moi quels sont donc vos talents et peut-être choisirai-je d'en essayer un... 
Nerit se glissa plus près de lui, passant son bras autour de sa taille. Bizarrement il la rassurait, sans doute le fait qu'il semblait aguerri au maniement des armes. A l'étage semblait se dérouler un mini drame... Sans doute que la grande brune maigre était la fiancée ou la femme
 de Letho, qui venait de le découvrir dans les bras de Lolite. Et comme elle prenait un ton désagréable voilà que Bagerand s'en mêlait...
Elle souffla au Maure :
Mes talents? Je sais danser, mais le coeurrrr ne m'en dit pas pourrr le moment. Mais... si nous pouvions trrrouver un endrrroit plus trrranquille, je pourrrais vous masser, et vous rrraser, comme dans les hammams que nous avons chez nous.

Un peu étourdie par son bol d'air marin, Fleur avait regardé tout ce petit monde s'agiter, sans vraiment comprendre...
Elle se demandait si elle n'allait pas repartir se tremper dans l'eau salée...
Ils semblaient tous tellement... absorbés par leurs activités...
Elle tourna les talons et s'échappa, se remémorant avec difficultés le chemin de la plage...
Peu importe!
Elle fila le nez au vent, sans plus se soucier de rien...

Les choses semblaient quelque peu se calmer, à l'étage pour le moment. Pour ce qui était du rez-de-chaussée par contre, c'était un peu différent. En effet après avoir à priori un moment de stupéfaction totale, Fleur commença à bouger mais surement pas de la façon dont on aurait pu s'y attendre pour une associée de commerce. Effectivement, celle-ci fit volte-face du but en blanc pour sortir en trombe du bordel sans même monter voir ce qui pouvait bien arriver à l'étage.
Ne préférant pas se mêler d'affaire qui semblait dépasser et de très loin les intérêts ou plutôt le peu d'intérêt qu'avait ici Yalim, il resta donc en tête à tête en bas avec Nerit qui semblait très intéressé par sa personne, ce qui quelque part n'était pas forcément pour déplaire dans le sens où il pouvait au moins discuter un petit peu, tout cela avec une certaine.... proximité.
"Mes talents? Je sais danser, mais le coeurrrr ne m'en dit pas pourrr le moment. Mais... si nous pouvions trrrouver un endrrroit plus trrranquille, je pourrrais vous masser, et vous rrraser, comme dans les hammams que nous avons chez nous." lui susurra-t'elle à l'oreille.Cette proposition arracha un sourire à Yalim bien malgré lui, retournant en Orient pour quelques instants à travers des souvenirs de hammam qu'il avait pu côtoyer. Trouver quelqu'un sachant ce que c'était, en voilà une bonne surprise qui méritait d'être approfondie. Etait-ce l'habitude des clients qui lui permettait de leur dire des mots agréables ou bien connaissait-elle vraiment ces endroits ? Yalim était curieux de faire le jour sur cette histoire bien qu'à l'aspect de la damoiselle il avait déjà une vague idée de réponse.

"Eh bien, non pas que la barbe me déplaise bien au contraire, mais peut-être que me l'avoir plus court ne serait pas un grand mal. Quant au massage, nous pourrons très bien voir cela par la suite, car j'ai bien peur que si un client ne s'invite vous deviez aller le voir non ?" lui murmura-t-il dans un souffle.
En réponse au bras passé autour de sa taille, il glissa sa main dans le bas du dos de la femme à la peau doré avant de remonter sa caresse puis de retirer sa main. Après tout c'est donnant - donnant non ? Sauf qu'il se faisait peut-être moins insistant qu'elle, mais après tout c'était agréable pour l'ego de plaire, de plaire à une femme même si celle-ci était une catin débauchée dans une ville occidentale.

Je ne suis pas employée ici. Je suis de passage et je paye mon gîte et mon couverrrrt en aidant un peu, en dansant et en serrrrvant... Mais je ne suis pas... une fille.
Ce que je fais, je choisis de le fairrrre, je n'ai pas d'obligation... Enfin, je ne crrrois pas.
Doucement elle caresse sa barbe, et grimace
Oui, un peu plus courrrrte et allégée sur les joues, et la gorrrrge. Ca doit te démanger atrrrrocement... Tu pourrrras prrrrofiter d'un bon bain de vapeurrrrr et d'un massage aux huiles.
 
Elle frémit visiblement sous la caresse du maure, et constate qu'elle est presque déçue lorsqu'il retire sa main. Par les cieux... Elle n'aurait pas cru que les hommes de sa patrie lui manquaient tant.

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