Voluptatès : suite
Letho est pris d'une envie sauvage quand la féline
lui arrache sa chemise au vol, le griffant presque au passage ce qui eut don de
l'exciter encore un peu plus. Lolite, à genoux devant lui, entreprend de lui
defaire son pantalon tout en le maintenant à sa portée contre elle...
Il lui reprit ses
lèvres sauvagement tandis qu'elle fit tomber ses braies. Il était bien décidé à
prendre possession de cette proie offerte à lui... se penchant à nouveau sur
elle tandis qu'il dévorait ses lèvres, sa masculinité mise à nu, se frottant
contre elle.
Quand soudain, on
ouvrit la porte d'un coup, laissant passer la lumière. Qui venait donc ainsi
les déranger...
Letho se retourna mais aveuglé ne vit
qu'une silhouette féminine dans l'encadrement de la porte.
Letho ?
Il entendit son
nom... Qui pouvait bien le connaitre par ici ? Peu à peu ses yeux s'habituèrent
à nouveau à la lumière et il analysa la silhouette un peu mieux.
Lycia ?
C'est toi ? Mais que fais-tu ici ?
A peine eut il le temps de la distinguée que l'homme
qu'il avait vu auparavant à son arrivée et qui semblait être le garde arriva en
trombe, et agrippa le poignet de Lycia, inquiet pour la tenancière.
Ils étaient ensemble et bien tout les deux, tout à
leurs pulsions, à leur plaisir.
La porte s'ouvrit
d'un coup, illuminant la pièce. Elle jeta un regard derrière l'amant et distingua
une silhouette fine se découpant dans la lumière.
Letho?
Lycia ? C'est
toi ? Mais que fais-tu ici ?
Lolite
ça Va?
Elle regarda
Letho, puis porta son regard sur Bagerand qui tenait par le bras l'inconnue.
Elle repoussa lentement son compagnon, se leva et se dirigea vers l'entrée,
suivit de Letho. Nue, elle posa un regard curieux sur la belle garçonne. De courts
cheveux noirs, une robe ébène, un peu trop mince, la mine furieuse. D'un geste
vif, elle repoussa Bagerand:
Lâche moi gueux, la prochaine fois que
tu me touches, tu ne t'en sortiras pas vivant.
Bagerand s'apprêtait à bondir sur elle, furieux. Lolite stoppa son
geste et s'approcha d'elle. Elle regarda Letho puis s'adressa à la belle:
Lycia
c'est ça? Je suis Lolite, la maîtresse de ces lieux. Je n'ai pas l'habitude
d'être ainsi dérangée en plein rendez-vous. J'espère que vous avez une bonne
raison?
Lycia opina
du chef.
Letho
si j'ai bien compris, j'emprunte votre amie, nous avons à parler semblerait-il.
Nous reprendrons notre affaire un peu plus tard. Quand à vous Lycia, suivez-moi.
Lolite s'approcha
de Bagerand, plongea son regard dans le sien, et s'approcha de lui pour
l'embrasser, avant d'aller dans sa chambre, caressant une fesse de Letho au
passage.
Les choses s'accéléraient pour Yalim. Tout d'abord
avec l'entre soudaine d'une rousse à la peau blanche et aux formes voluptueuses
que Nerit présenta comme l'associée de la patronne du bordel. Ensuite, Nerit
visiblement serveuse ici s'était rapproché de lui pour lui murmurer des
remerciements et pour lui proposer ses services.... ou au moins des services
tout dépendant du point de vue adopté. Ce dernier point faisait qu'il ne savait
pas trop comment prendre la chose. En effet, d'un coté Yalim supposait que ce
n'était qu'un jeu pour la serveuse car avant l'entrée de la brune et de la
rousse elle s'occupait bien du sire Bagerand et voilà que d'un coup elle s'intéressait
à lui. Ou alors elle cherchait vraiment quelque chose de lui, mais quoi tel
était la question.
"Le
bonsoir Mademoiselle" salua-t-il la rousse qui faisait son
entrée, levant légèrement son gobelet
Puis, il tourna
légèrement la tête vers Nerit de façon à la voir tandis qu'elle passait son
bras autour du sien.
"Je ne
voulais pas voir les choses mal tourner, rien de plus Damoiselle." lui murmura-t-il à
son tour.
"Faire quelque chose pour moi ?!" s'interrogea-t-il
à voix haute. "Et bien, dites-moi quels sont donc vos
talents et peut-être choisirai-je d'en essayer un..." expliqua-t-il
tout bas avec un clin d'œil.
Ils se trouvaient
près l'un de l'autre, le bras de la serveuse autour du sien, son parfum
flottant dans l'air tandis qu'il sentait encore son souffle au niveau de son
oreille.
Pendant cette
messe basse, les choses avaient bougé et cela ébranla le bordel. Bagerand avait
bondit à l'étage et on entendait de nouvelles voix résonner dans ce lieu avec
une pointe de tension en plus. Il entendit aussi des noms inconnus tel que
Lilote... ou peut-être bien Lolite, visiblement une femme très probablement la
propriétaire songea Yalim, ainsi qu'un autre nom qu'il ne saisit pas.
On semblait avoir
un point d'équilibre précédant la rupture, tout pouvant se jouer maintenant,
sur la réaction de la brune ou alors de l'autre homme là haut... à moins que
cela ne soit Bagerand qui craque. Bref, c'était un instant critique où la
rousse, la serveuse et lui étant attentif à ce qui se passait là-haut car cela
pouvait décider du reste de la soirée très probablement.
Et bien, dites-moi quels sont donc vos talents et
peut-être choisirai-je d'en essayer un...
Nerit se glissa
plus près de lui, passant son bras autour de sa taille. Bizarrement il la
rassurait, sans doute le fait qu'il semblait aguerri au maniement des armes. A
l'étage semblait se dérouler un mini drame... Sans doute que la grande brune
maigre était la fiancée ou la femme de Letho, qui venait de le
découvrir dans les bras de Lolite. Et comme elle prenait un ton désagréable
voilà que Bagerand s'en mêlait...
Elle souffla au Maure :
Mes talents?
Je sais danser, mais le coeurrrr ne m'en dit pas pourrr le moment. Mais... si
nous pouvions trrrouver un endrrroit plus trrranquille, je pourrrais vous
masser, et vous rrraser, comme dans les hammams que nous avons chez nous.
Un peu étourdie par son bol d'air marin, Fleur avait
regardé tout ce petit monde s'agiter, sans vraiment comprendre...
Elle se demandait
si elle n'allait pas repartir se tremper dans l'eau salée...
Ils semblaient
tous tellement... absorbés par leurs activités...
Elle tourna les
talons et s'échappa, se remémorant avec difficultés le chemin de la plage...
Peu importe!
Elle fila le nez
au vent, sans plus se soucier de rien...
Les choses semblaient quelque peu se calmer, à
l'étage pour le moment. Pour ce qui était du rez-de-chaussée par contre,
c'était un peu différent. En effet après avoir à priori un moment de
stupéfaction totale, Fleur commença à bouger mais surement pas de la façon dont
on aurait pu s'y attendre pour une associée de commerce. Effectivement,
celle-ci fit volte-face du but en blanc pour sortir en trombe du bordel sans
même monter voir ce qui pouvait bien arriver à l'étage.
Ne préférant pas
se mêler d'affaire qui semblait dépasser et de très loin les intérêts ou plutôt
le peu d'intérêt qu'avait ici Yalim, il resta donc en tête à tête en bas avec
Nerit qui semblait très intéressé par sa personne, ce qui quelque part n'était
pas forcément pour déplaire dans le sens où il pouvait au moins discuter un
petit peu, tout cela avec une certaine.... proximité.
"Mes
talents? Je sais danser, mais le coeurrrr ne m'en dit pas pourrr le moment.
Mais... si nous pouvions trrrouver un endrrroit plus trrranquille, je pourrrais
vous masser, et vous rrraser, comme dans les hammams que nous avons chez
nous." lui susurra-t'elle à l'oreille.Cette proposition arracha un sourire à Yalim bien
malgré lui, retournant en Orient pour quelques instants à travers des souvenirs
de hammam qu'il avait pu côtoyer. Trouver quelqu'un sachant ce que c'était, en
voilà une bonne surprise qui méritait d'être approfondie. Etait-ce l'habitude
des clients qui lui permettait de leur dire des mots agréables ou bien
connaissait-elle vraiment ces endroits ? Yalim était curieux de faire le jour
sur cette histoire bien qu'à l'aspect de la damoiselle il avait
déjà une vague idée de réponse.
"Eh bien,
non pas que la barbe me déplaise bien au contraire, mais peut-être que me
l'avoir plus court ne serait pas un grand mal. Quant au massage, nous pourrons
très bien voir cela par la suite, car j'ai bien peur que si un client ne
s'invite vous deviez aller le voir non ?" lui murmura-t-il dans
un souffle.
En réponse au
bras passé autour de sa taille, il glissa sa main dans le bas du dos de la
femme à la peau doré avant de remonter sa caresse puis de retirer sa main.
Après tout c'est donnant - donnant non ? Sauf qu'il se faisait peut-être moins
insistant qu'elle, mais après tout c'était agréable pour l'ego de plaire, de
plaire à une femme même si celle-ci était une catin débauchée dans une ville
occidentale.
Je ne suis pas employée ici. Je suis de passage et
je paye mon gîte et mon couverrrrt en aidant un peu, en dansant et en
serrrrvant... Mais je ne suis pas... une fille.
Ce que je fais,
je choisis de le fairrrre, je n'ai pas d'obligation... Enfin, je ne crrrois
pas.
Doucement elle
caresse sa barbe, et grimace
Oui, un peu plus
courrrrte et allégée sur les joues, et la gorrrrge. Ca doit te démanger
atrrrrocement... Tu pourrrras prrrrofiter d'un bon bain de vapeurrrrr et d'un
massage aux huiles.
Elle frémit
visiblement sous la caresse du maure, et constate qu'elle est presque déçue
lorsqu'il retire sa main. Par les cieux... Elle n'aurait pas cru que les hommes
de sa patrie lui manquaient tant.