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le monde d'elfarranne
7 septembre 2007

Voluptatès : suite

Elle attendait sur le seuil qu'on vienne lui ouvrir, et entendit des pas se rapprocher de l'entrée. L'on vînt à sa rencontre et quelle ne fut pas la surprise de Lycia de découvrir une somptueuse brune lui ouvrir la porte. Elle resta bloquée quelques secondes devant elle, puis se reprit bien vite. Ne rien laisser voir. 
Venez Dame, entrrrez et soyez la bienvenue. Notrrrre hôtesse ne va pas tarrrrder. En l'attendant, vous prrrendrrrrez bien un peu de vin, et un frrruit pourrr vous rrrafrrrraîchirrr? 
Elle haussa un sourcil: hôtesse? Ce lieu serait tenu par une femme? Elle salua d'un brève signe de tête les deux hommes dans la pièce, ne leur accordant que peu d'attention. Dans un bordel on laisse généralement les armes à l'entrée, et l'on ne vient que pour une chose... Rejoindre le plus possible le ciel... Elle sourit en songeant à cela, elle pouvait les y aider, mais d'une toute autre façon. 
Je veux bien un verre de vin, merci bien! Dîtes moi, ce lieu est la propriété d'une femme? Savez-vous quand je pourrais la voir, c'est que l'affaire est assez importante et délicate!

Acceptant le verre tendu, elle attendit tout en observant la pièce. Charmante, ni trop riche, ni trop pauvre, elle vous mettait de suite à l'aise, et vu l'apparence de la femme couleur or, elle faisait ça pour tous. Travaillait-elle là? Et ces deux hommes qui étaient-ce? Beaucoup de questions et très peu de temps, il fallait faire vite.

Yalim vit le rideau de tissu s'écarter pour laisser passer une jeune femme aux cheveux courts, brun plutôt foncé, vêtue avec des vêtements ne craignant plus grand chose, probablement une voyageuse de passage en ce lieu. Elle retint l'attention de Yalim car de là où il venait les femmes n'avaient pas le droit d'entrer en ces lieux réservés aux plaisirs des hommes, si jamais son intention était de côtoyer de près les filles de joie. Il devrait pourtant se faire à cette coutume, à cette habitude de ces pays occidentaux.
Alors qu'elle s'avançait un peu plus dans la pièce avant de s'arrêter, debout à détailler la pièce probablement de la même manière que lui l'avait fait avant, elle finit par revenir sur Bagerand et lui. Ayant remarqué le verre entre ses mains, Yalim par simple politesse leva son verre à l'attention de la jeune femme tandis que Nerit revenait dans la pièce aux soins des personnes
 présentes.
"A la votre Madame ! Si jamais vous voulez vous joindre à nous, venez. Je ne crois pas que mon
 voisin s'y opposera !" s'exclama-t-il.
Il ne savait pas trop ce qu'elle voulait, peut-être simplement voir quelqu'un à ce qu'il avait pu comprendre des quelques mots échangés mais en tout cas rien n'empêchait de discuter de tout et de rien pour patienter.

Letho remontait ses mains de plus en plus découvrant ses épaules, puis son cou quand la belle l'arrêta, lui tournant autour comme un félin le ferait autour de sa proie. Elle l'effleurait de ses mains, de sa langue avant de minauder.
Ce petit jeu agaçait Letho mais l'excitait en même temps...
 
Qui est tu... ? 
Sans lui laisser le temps de répondre, elle emprisonne sa bouche contre la sienne tout en se collant à lui. Letho sent le désir qui monte en lui tandis qu'il prend ses lèvres fougueusement, ravi de se contact avec une femme... cela faisait trop longtemps qu'il n'avait assouvi ses désirs.
Mais la belle se joue encore de lui et s'éloigne, recommençant à tourner autour puis s'éloignant dans la pénombre...
Ah elle avait le don de l'énerver de plus en plus, letho aimait jouer d'habitude, mais il était trop en manque pour résister bien longtemps à ce petit jeu cette fois. Bien décidé à prendre ce qui lui était offert, il détacha son ceinturon et le fit tomber à terre dans un bruit sourd. Il tentait d'habituer ses yeux au noir pour la chercher dans la pièce.
 
Il s'avança lentement petit à petit, avant de cogner un canapé du pied. Son regard se posa sur le canapé, il la découvrit assise à l'attendre. Il se pencha au dessus d'elle, approchant ses lèvres des siennes. Il posa un genou sur le canapé, bien décidé à ne plus lui laisser une chance de s'échapper cette fois. Il calla une main dans son dos laissant son autre main parcourir son corps découvrant sa nudité pour apprécier la douceur de sa peau. Il se colla à elle en lui dévorant les lèvres fougueusement, entrouvrant les siennes, laissant sa langue partir à la recherche de la sienne dans un appétit débordant.

 "On dirait qu'elle ne vous laisse pas indifférent hein... lui dit Yalim
Hey!! Avouez qu'elle est appétissante ne trouvez vous pas? 
Vous êtes donc client ici ? On peut dire ça comme ça l'ami, mais....... votre plaisir avant le mien Messire, vivant ici même, vous comprendrez que j'ai pour ma part tout mon temps si je puis dire répondit-il en souriant.
Mais déjà Nerit revenait avec une jeune femme cheveux courts. Bagerand la regarda pénétrer dans la pièce et profita de ce qu'elle regardait autour d'elle pour la regarder. Elle était jolie mais sans plus, les lèvres pulpeuses, les yeux clairs et froids, de taille moyenne, elle n'avait vraiment rien d'une fille de joie
Il constata par sa tenue et son maintient qu'elle n'était pas la pour offrir ou s'offrir un bon moment. Elle paraissait même assez pressée, *pourquoi était-elle donc ici* Elle prit le verre proposé et dit alors
Dîtes moi, ce lieu est la propriété d'une femme? Savez-vous quand je pourrais la voir, c'est que l'affaire est assez importante et délicate?
Et que lui voulez vous exactement à la Dame ? Je peux p'tete vous aider ?

Elle se promène dans la pièce le verre à la main, caressant un bibelot par ci, déplaçant un autre par là. 
Et que lui voulez vous exactement à la Dame ? Je peux p'tete vous aider ? 
Lycia se tourna face à celui qui lui avait parlé. Elle sourit et s'approcha d'eux. Les yeux clairs, il était beau, bien moins que celui qui animait son cœur, mais pas mal tout de même. Elle prit place sur un coussin, replaçant machinalement sa robe noire et but quelques gouttes de vin.
Il avait les crocs presque à l'air, fidèle chien de garde surement, il l'amusait. Pensait-il l'impressionner avec ses muscles en veux tu en voilà? Ses mains fortes, ses larges épaules, que de la pacotille. Surement n'avait il jamais combattu, encore moins contre une femme et surement pas face à Lycia...
Elle glissa une main sur sa cuisse, le regardant droit dans les yeux, et remonta lentement vers
 l'intérieure, forme imprécise se distinguant sous le fin tissus ébène. 
M'aider? Les hommes ne peuvent m'aider, je veux parler à la propriétaire d'urgence, et
 uniquement à elle. Si vous pouviez aller la chercher, je vous en serais reconnaissante. 
Elle reposa son verre, d'un geste ferme, et attendit qu'il daigne se lever.

Comptine libertine, coquins mots
Rien qu'une petite poésie
Patte de velours posé sur ta peau
Toutes griffes sorties.
Chatte aimante, moustache fine
Chatouille tes joues
Aime tes baisers sucrés, gourgandine
Je te pousse à bout.
Mon miaulement contre tes soupirs
Baisers volés
Je suis la maîtresse de tout tes désirs
Corps embrasé.
 
RrrrRrrrRRrrrRRRRrrrRRRRrrrrrRRR

Il s'approcha d'elle, elle l'entendit se dévêtir, et l'attendit. Pressé, enfiévré, il se jeta sur elle, l'embrassant avec fougue, la caressant, découvrant sa féminité. Elle glisse ses mains sous sa chemise, l'arrache au vol, et griffe presque son torse tant elle a envie de lui à ce moment. Au dessus d'elle, les genoux à ses côtés, Lolite l'attire à elle, et répond à sa sauvagerie. Elle l'avait parié, cet homme était un sanguin.
Mieux jouer pour exciter.
Mieux jouer pour agacer.
Mieux jouer pour se venger... Et prendre....
Elle se sent coquine, elle se sent féline, et se met à genoux sur le canapé, face à lui. Il n'a que peu d'équilibre, le canapé est étroit, elle est "obligée" de le tenir plaquer contre elle, et d'une main, défait son pantalon...
M'aider? Les hommes ne peuvent m'aider, je veux parler à la propriétaire d'urgence, et uniquement à elle. Si vous pouviez aller la chercher, je vous en serais reconnaissante
.
Pour qui se prenait-elle la fille!! Bagerand la regardait indifféremment visiter les lieux. Elle prétendait vouloir voir Lolite au plus vite, comme ça, sans vouloir même se présenter. Il la trouvait arrogante et trop sûr d'elle.
Elle venait de s’assoir, remettait en place sa robe noire qui épousait ses formes, buvant, posa une main sur sa cuisse en le regardant droit dans les yeux. Elle le défiait ? Lui serait reconnaissante ? Et comment donc ?
Bagerand se leva, cette fille ne lui plaisait vraiment pas, allez savoir pourquoi, il est des fois où, certaine personnes déplaisent à d'autre juste par leur façon d'être, c'est ce que ressentait Bage à l'égard de Lycia.
Il se dirigea vers la petite table ou Lolite quelque temps plus tôt avait déposé elle aussi un plateau et prit la grappe de raisin qui s'y trouvait. Croqua quelques grains et se retourna ensuite vers la nouvelle arrivante
 
Qui vous fait croire que l'on peut la déranger aussi facilement que ça.

 

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