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le monde d'elfarranne
29 août 2007

Voluptatès : suite

Elle imaginait leurs corps emmêlés, ondulant, s'offrant les uns aux autres, Bage et sa fleur qui apprenaient à se découvrir et Lolite qui les regardait, les caressait de temps à autre.
L'eau glissait sur sa peau satinée et parfaite, infimes vagues venant s'échouer sur sa poitrine, tandis que les mains s'activaient à satisfaire la belle. Elle soupirait, heureuse de cet instant de plaisir solitaire, ses pensées coquines l'excitant un peu plus à chaque seconde. Soudain, deux mains fraîches viennent refroidir les joues roses et brûlantes de Lolite. A peine surprise, elle répond fougueusement au baiser de sa Fleur, éveillant son appétit de rondeurs féminines.
 
Alors ma belle, tu t'amuses sans moi?
En vérité, j'espérais que tu viendrais me rejoindre, et tu vois, je ne suis pas déçue.
 
Lolite se relève lentement, l'eau coulant de son corps, myriades de fines gouttes retournant à leur source. Les yeux de sa douce s’illuminent à sa vue, ses mains se posent sur le corps dénudé de sa belle, sa bouche cherche la sienne.
Lolite glisse une main dans les cheveux de sa rousse, jouant avec sa chevelure, comme sa langue joue avec celle de sa partenaire. Elle l'entraîne avec elle dans sa baignoire, trempant le peu de vêtements de Fleur, qui forment une seconde peau sur elle, la déshabillant des yeux, l'effeuillant, pétales après pétales. Petit à petit est dévoilé tour à tour la blanche poitrine, le ventre plat, les hanches
 voluptueuses, le moi intime de Fleur, et Lolite en appétit ne peut faire autrement que d'embrasser passionnément sa douce.
Nue contre nue, elles se caressent, s'embrassent, s'aiment et rattrape le temps perdu. La langue de Lolite glisse sur son corps, embrassant petit à petit chaque parcelle de son corps, son cou, ses rondeurs, son ventre plat et doucement, lentement, atteint dans un gémissement de contentement, la secrète fleur de la rousse....

Bagerand vit partir l’herboriste, les filles, et une jeune blondinette, pour ce qui semblait être un examen. Seul restait un homme, au fond de la salle, prêt de la cheminée. L’individu perdu dans ses pensées, Bage, lui l’estomac de plus en plus dans les talons, le laissa à ses songes et se mit en quête d’un truc à manger.
Ne connaissant nullement les lieux, il alla de pièces en pièces, trouva enfin la cuisine. Enfin……….
La pièce était de petite taille, une table de bois, deux bancs en son centre, deux étagères le long d’un mur où sur l’une trônait une miche de pain et un jambon, Bage le sourire aux lèvres prit l’un et l’autre, trouva un couteau, et alla s’installer sur un banc et commença à assouvir sa faim.
Tout en mâchant une tranche de jambon, il repensa à ce qu’il lui était arrivé depuis son entrée dans la ville. Lui qui avait cru devoir détrousser quelques bourgeois, il se retrouvait là dans un bordel, avait passé une nuit comme seul les rêves vous en font passé quand vous êtes seul que vous passez la nuit à la belle étoile et que vous n’avez touché le corps d’une femme depuis. .depuis la dernière fille prise de force. Mais cela fait combien de temps déjà………… longtemps ce dit il.
Rassasié, il sortit de la cuisine et se dirigea à nouveau vers l’entrée, il ne vit que le dos de l’homme franchissant la porte pour sortir, voyant la pièce vide, il remonta les marches quatre à quatre à la recherche de la Brune……..
Ouvrit quelques portes, s’arrêta devant une ou une lueur et des soupirs s’échappaient …. L’ouvrit largement et resta un moment le dos contre le chambranle de la porte les bras croisés, regardant, un sourire aux coins des lèvres, les deux femmes s’aimer, se caresser………….

 Fleur frémit de désir et se tend sous les caresses de Lolite. Chaque parcelle de sa peau vient à la rencontre de la langue mouillée et douce. Des ondes de plaisir parcourent sa chair et s'étalent en vagues au rythme de cette bouche qui suit ses formes, en grimpe les saillies... parfois comme une tiédeur fraîche, parfois s'attardant, venant et revenant jusqu'à ce que cela soit délicieusement insupportable. Puis la bouche s'approche du jardin intime de Fleur... Angoisse merveilleuse dont elle veut attendre encore le dénouement. Doucement, elle prend le visage de Lolite, l'attire contre le sien et dépose un baiser au coin de ses lèvres. Ses mains glissent sur les épaules rondes de la douce et jusque sur ses mains, qu'elle emprisonne et embrasse... glissent sur sa poitrine offerte et s'égarent sur son dos et jusqu'au creux de ses reins... Délaissant la bouche de sa belle, les lèvres viennent à la rencontre des deux sommets de chair tendue qui frémissent à leur contact... descendent jusqu'au ventre qui brûle d'un feu éternel, s'arrêtent un instant autour du nombril nacré comme un coquillage... s'égarent dans les secrets de son orchidée brune... Sa langue joue avec les étamines de cette fleur de chair et tournoie follement autour de son sommet, de son monticule tendre... Le corps de Lolite est comme un arc tendu et la pièce s'emplit de ses gémissements...

En arrivant dans la pièce principale, Elfarranne entre aperçut l'homme qui était avec Lolite en train de monter les escaliers. Celui qui était devant la cheminée avait disparu. Elle se retrouvait seule.
Faites ici comme chez vous, mais surtout, ne fuyez pas ! 
Les paroles de Fleur résonnaient dans ses oreilles, Soudain son estomac se rappela à elle. Elfarranne avait faim. Elle se mit en quête de la cuisine. Quelqu'un avant elle avait mangé. Le pain était sur la table. Elle trouva le jambon et le fromage. Elle commença à se rassasier. Elfarranne sourit au souvenir du baiser que lui avait donné Fleur de lune. Ses lèvres étaient fraîches au contact de sa peau. Là, elle se rendit compte qu'elle avait aimé ce baiser. Elfarranne se mit à rougir. Décidément elle rougissait souvent depuis qu'elle était arrivée dans cette maison. Elle rangea la cuisine et revint dans l'entrée. Là elle se dirigea vers la cheminée, se coucha dans les coussins moelleux. Elfarranne se sentait bien, allongée sur le ventre, elle regardait le feu, une douce torpeur s'empara d'elle. Elle s'endormit.

Un mouvement et Fleur se retourne pour découvrir l'amant de Lolite qui les observe en souriant. Elle quitte les bras de la brune et sort de l'eau... s'approche de lui et lentement, sans quitter son regard, ouvre sa chemise et la fait glisser sur ses bras... lui dénude le torse... s'empare du vêtement et en recouvre sa nudité.
Sourire, baiser sur la joue
...
-Je vous laisse en bonne compagnie Messire... 
Elle quitte la pièce et retourne s'alanguir sur les coussins de velours, devant le feu qu'elle ranime et auprès duquel elle découvre la blondinette endormie. Prenant garde de ne pas l'éveiller, Fleur s'assied, genoux repliés sur sa poitrine et ses yeux se perdent dans les flammes
.

Il resta là un petit moment à regarder les deux femmes jouer de leurs mains expertes sur leur corps écoutant les soupirs du plaisir.
Fleur l'aperçut et laissant Lolite s'approcha de lui.....
Bage la regarda venir à lui admirant son corps nu, ses formes parfaites, sa poitrine généreuse et ferme. Son propre corps se réveilla, l'envie d’avoir une femme dans ses bras le besoin de la faire hurler de plaisir...........
Je vous laisse en bonne compagnie Messire...
D'un regard provocateur, la Rousse regardait Bage et de ses gestes précis commence à lui ôter sa chemise. Il approcha sa tête de la sienne et le temps qu'elle finissait de faire glisser la chemise le long de ses bras, Bage de sa langue caressa les lèvres de Fleur qui se contente de sourire et de lui donner un baiser sur la joue. S’empare de sa chemise et quitte la pièce sans que l'homme n'eut le temps de lui dire un mot.
Il se retrouvait à nouveau seul avec Lolite qui toujours dans son bain le regardait à présent venir à elle. Tout en allant vers la Brune, il se dévêtit la regardant avec envie. Avant même que Lolite ne réagisse, il se glissa dans l'eau et commença à explorer cette ile à la recherche du plaisir et lentement ...... très lentement..... Il alla à l'ascension de ses monts... bu à sa source et la fit se perdre dans ses bras.

Elfarranne ouvrit un œil et s’aperçut que Fleur de Lune était à côté d’elle. Elle avait l’air perdue dans ses pensées. Elfaranne se mit doucement sur le côté, sans faire de bruit. Elle s’accouda et se mit à observer la belle, qui le regard absent avait l’air de fixer les flammes sans les voir. Elfarranne en profita pour l’admirer. Le feu se reflétait dans sa chevelure rousse. On aurait dit que Fleur de Lune était auréolée d’un brasier. Sa peau était blanche et avait l’air douce. Elfarranne fur tenté de lui caressé le bras. Elle avança sa main gauche, mais au dernier moment se retint par pudeur.

 

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