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le monde d'elfarranne
27 août 2007

Voluptatès suite

Fleur resta abasourdie des paroles de la... guérisseuse. Elle arrivait sans crier gare, étalant ses histoires de maladies vénériennes... et balayant en quelques mots crus les volutes bleues de l'amour et du désir.
La lassitude commençait à la gagner! D'où sortait cette femme aux mains à coup sûr froides et désagréables qui prétendait toucher sa peau? et pour rien encore?! Et qui l'avait laissée entrer? Lolite évidemment! Elle avait parfois des idées...irritantes!
Même la blondinette semblait s'être figée sur son siège.
-Tu parles d'une maison close!
Fleur se lève, frôlant au passage la jolie gourmandise qui semblait si disposée à se laisser déguster... elle caresse à regret la joue de l'homme...
Elle passe devant l'herboriste et dans un regard insolent, un murmure...
-Visitez donc Dame, et si vous me trouvez dans une de ces pièces, prenez garde... Sachez que mes mains sont douces et expertes... ne vous égarez point!
Lommyr etait tranquilement installé au coin du fond, et admirablement bien entouré. Tout d'un coup on toqua a la porte, c'etait une femme qu'il avait deja vu en taverne, il fut tout de meme géné de sa presence, meme si il n'avait pas honte de la sienne en ce lieu.

Puis quelqu'un d'autre arriva. Il la reconnut de suite, c'etait celle qui l'avait si bien attiré dans cette endroit. Il tenta de lui sourire mais se ravisa en voyant un homme derriere, cette pensée le chiffonna,
 bien qu'il sut dans quel genre d'endroit il se tenait.
Ses pensées ne durerent pas, son esprit devint limpide et vide au moment ou l'autre femme lui carressa la joue, il frissonna, un frisson agreable pour autant.....
Se resaisissant il regarda la femme s'en aller, lancant un regard qui en disait long sur l'ensorcelement qu'elle lui avait jeté.
Ses levres bougerent pour former un : "Ne sois pas longues", mais aucun son ne s'echapa de ses deux demi lunes. Il etait tout simplement subjugué et sous le charme par tant d'aisance et de beauté, il en oubliait tout simplement les gens present a coté de lui.

Le vestibule s'emplit brusquement, et Eb eu la surprise de trouver sa filleule, qui pourrait peut-être l'aider dans ce travail.
Et bien...Bonjour à tous.
Elle se presenta à ceux qu'elle ne connaissait pas, rendit son sourire à l'homme aux côtés de Lolite.
La jeune femme répondant au prénom de Fleur n'avait pas l'air prête à cooperer, et souhaitait apparement l'offusquer. La guerisseuse en avait pourtant vu d'autre, et lui lança avant qu'elle ne quitte la pièce :
Je ne crains pas pour moi, et je ne pense pas avoir besoin de mise en garde. Quand à vos mains, elles sont peut-être douces, mais sur quelqu'un qui ne recherche pas le plaisir dans vos bras, elles sont inutiles. 
Eb était d'une humeur noire, et se retint à grand peine d'annoncer à la femme que si elle ne se soumettait pas à ce contrôle, elle serait tout simplement empechée d'exercer son metier. Aucuns des medecins languedociens ne riaient avec l'hygiène et la santé.
L'herboriste se tourna vers sa filleule. Elfarranne, peux-tu m'aider? Apparement tu bavardais avec cette femme avant que je n'arrive, peux-tu l'examiner?
L'apprentie-herboriste avait déjà un certain savoir, et elle était capable de faire de plus en plus de choses.
Eb suivit la seconde femme dans une pièce attenante, et tout en se nettoyant les mains elle lui demanda de se déshabiller. Elle l'examina sous toutes les coutures, bouche comprise. Après avoir conclut que la jeune femme était parfaitement saine, la jeune femme la laissa se rhabiller, puis ressortit de la pièce.

Elfarranne se leva. Elle était contente qu ' Eb face appel à son savoir et lui demande de l'aider. Cela prouvait que cette dernière avait confiance en sa protégée. Elfarranne se tourna vers Fleur et lui demanda avec un sourire :
Pouvez vous me montrer une pièce ou je pourrais vous examiner 
Puis se tournant vers l'homme qui était près de la cheminée.
Messire, pardon de vous priver de notre compagnie, nous nous absentons pour un court instant.

L'agitation battait son plein, femmes et hommes dans l'entrée, son bordel se remplissait peu à peu, ce qui ravissait la maîtresse des lieux. Elle remarqua cependant l'agacement de sa rouquine, la gêne d’ Elfarranne, la replique d'eb. Elle sourit. Elle aimait que le sang s'agite dans ce lieux, et même si ça n'était pas pour une raison sensuelle, cela l'excitait.
Sa fleur, envoutante à souhait, provoqua quelque peu l'herboriste, faisant sourire Lolite, qui aimait à la voir colérique, les femmes de caractères lui plaisaient d'autant plus quand elles étaient prête à montrer des crocs.
Eb entraîna cristal à l'étage, Elfarranne demanda à Fleur où elle pourrait l'examiner, faisant grimacer cette dernière.
Lolite s'approcha d'elle, lentement, la regardant droit dans les yeux. Lommyr avait reculé, Bage observait, et Elfa se tût. La brune attrapa les mains de sa beauté parfumée, et les porta à ses lèvres, embrassant un à un les doigts de sa douce. Puis elle fit glisser lentement ses lèvres dans le creux de son bras, dardant une langue coquine qui fit rire la rousse. Lolite aimait l'entendre, et poursuivit ses baisers jusqu'au cou de la belle, plaçant ses propres mains sur les hanches de Lune, la plaquant contre elle, poitrine contre poitrine. Elle la regarda dans les yeux:
 
Alors ma belle, comme ça tu fais la difficile? Tu sais bien que je n'aime pas qu'on remette en cause mes décisions - dit elle en approchant ses lèvres de la bouche de Fleur, la cherchant - si tu te plis à
 cette r ègle, ce soir je te mangerais, de la tige aux pétales, buvant ton nectar , me rassasiant à ta source...Elle embrassa fougueusement Lune, quand trois coups retentirent à la porte. 
Oyez ! Oyez ! la Confrérie des Messagers à votre porte.
Un pli urgent pour Dame Lolite
 
Lolite se retourna vivement, croisant le regard troublé des hommes, qui visiblement avaient apprécié la scène.
Elle se dirigea vers la porte, curieuse de savoir qui la demandait, souriant en espérant que ce fut bien le pli qu'elle attendait. Elle ouvrit....
Et apperçut l'homme le plus grand et massif qu'elle n'eut jamais vu. Instantanément, ses cuisses se serrèrent, les idées de Lolite immaginant déjà... le corps du messager nu...
Elle sourit:
 
Je suis Lolite, un message dîtes vous? Elle prit le plit qu'il lui tendit, observant la cire noire sur lequel l'emblème du clan était, son coeur battant à tout rompre dans sa poitrine. Mais entrez donc vous rafraîchir, je suppose que la route n'a pas été de tout repos. Elle indiqua l'entrée et attendit....

 

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