suite histoire : 22 rue des alizées
Elfarranne revint chez
elle. Elle alla directement dans sa remise et commença à regarder les plantes
qu’elle avait. Lucius la suivait se demandant pourquoi son amie était autant
agitée. Soudain Elfarranne revint dans sa cuisine. Elle s’adressa à son loup :
Mais où
est – il ? Où ais – je pût mettre mon grimoire ?
Elle se passa la main sur le front. L’état
de Docfusion l’inquiétait. Lucius attrappa le bas de sa jupe et l’entraîna vers
l’escalier.
Ma
chambre, c’est vrai tu as raison.
Soulevant sa jupe, elle grimpa l’escalier
quatre à quatre. Dans sa chambre elle trouva ce qu’elle cherchait. Son recueil
de remèdes. Elle s’assit au bord du lit et commença à chercher quelque chose
pour soulager Docfusion. Après quelques instants, elle redescendit dans sa
cuisine et remplit sa musette de divers pots. Elle caressa Lucius sur la tête.
Merci
mon ami, mais tu dois rester là. Je ne sais pas de quoi souffre Docfusion.
Elle sortie de sa maison, avec sa musette et
courut jusqu’à la maison de Docfusion.
Elfarranne
revint dans sa ma maison après s’être occupé de Docfusion. Elle monta dans sa
chambre. Elle hésita, puis continua jusqu’à la suivante. Elle y entra. La
chambre était vide, attendant son futur occupant. Xav avait commencé à ranger
ses affaires. Elfarranne s’assit sur le lit. Soudain une vague de tristesse
l’emporte. Elle songe à l’autre homme qui a dormi dans cette chambre. Son ami
Séphir. Elle le revoit avec ses longs cheveux blancs, son sourire énigmatique.
Son cœur s’affole à ce souvenir, à quoi bon souffrir encore.
Oublier le passé, pensé à l’avenir.
De toute façon il a toujours été très correct avec elle, un vrai
gentilhomme, il l’a juste embrassé sur la joue, voire sur le front. Une fois il
l’a prise dans ses bras. Quel bonheur pour elle ce jour là ! Sentir son odeur,
se sentir protéger par ses bras musclés.
Ha elle l’avait rencontré dans un jardin,
ils avaient fait connaissance et s’étaient liés d’amitiés. Puis il l’avait
accompagné à Narbonne, et elle avait passé des moments divins avec lui. Elle
s’était bien amusée aussi, lorsqu’ils se battaient sur la plage …Nostalgie.
Depuis elle avait rangé son épée, et elle n’avait plus jamais osé demander à
quelqu’un de l’entraîner à manier son épée. Cela lui manquait. Et puis il était
partit. Il était sorti de sa vie. En souvenir de lui ; Séphir lui avait
laissé une bague.
En
posant son regard su une des malles de Xav, Elfarrane s’interroge. L’aime – t –
elle vraiment. Elle laisse parler son cœur. Elle pense à la douceur des ses
baisers, sa gentillesse à son égard. Il est touchant par moment, il lui envoie
des fleurs et elle doit découvrir les messages qu’elles contiennent. Délicate
attention de sa part.
En ce moment il lui manque, il travaille
de trop, elle le voit à peine. Elle réfléchit. Elle est presque prête à
abandonner sa chère liberté, c’est vrai c’est agréable d’avoir quelqu’un à qui
parler quand vous rentrer le soir après une dure journée de labeur. Faire la
cuisine pour deux, quel plaisir. Elle parle bien à ses animaux, mais aucun ne
lui répond. Elle a vraiment hâte qu’il s’installe dans sa demeure. Elle n’en
peut plus de toute cette solitude, la liberté à un prix trop cher à payer. La
vie à deux est plus douce. Pour
répondre à sa question, oui elle l'aime, mais elle a peur de souffrir encore
une fois.
Elfarranne se lève, quitte la chambre à
regret. Arrivée dans la sienne s’écroule sur son lit. Ne plus se poser de
question, vivre au jour le jour, arrivera ce qui arrivera.