Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le monde d'elfarranne
10 août 2007

suite histoire j'habite au 22......

Faith déambula dans les rues de Narbonne, cherchant un endroit où elle pourrait recueillir des informations sur la cible. Elle marcha longuement dans cette bourgade, maintenant couverte du sombre manteau de la nuit. Elle avait quitté son groupe quelques heures plus tôt sur la place centrale du village, tous s’étant séparé, augmentant ainsi leur efficacité à en savoir plus sur celle qu’ils devaient trouver en ce lieu.
Elle passa devant une herboristerie, lieu qui leur aurait été profitable s’il n’avait pas été fermé. Elle du rebrousser chemin, non sans ressentir de la colère. Un rien la mettait dans tous ses états, un vrai volcan prêt à exploser à tout moment !
*Saleté, aucune lumière. Avec le nombre de faiblards qui doivent passer dans ces endroits pour geindre, le tenancier doit être un vrai trou à informations … *

Pestant contre la situation, elle continua son chemin. Elle avançait sans trop savoir où elle allait lorsqu’elle vit un morceau de bois sur lequel il était gravé : Le quartier des Sirènes. Elle resta ébahit devant l’écriteau, se demandant ce que pouvait bien être une sirène. Décidément, ce n’était pas la culture qui animait cette femme au regard glacial. Elle fit la moue, sa réflexion ayant été d’aucune importance, et se dirigea dans la ruelle qui se dressait devant elle.
À sa droite se dressaient de grandes demeures et elle en vint à la conclusion qu’il lui faudrait interroger une personne habitante une des ces maisons, n’ayant pas vu d’autre endroit digne d’intérêt durant son périple de se coté de la bourgade. Elle les observa avec intérêt, pensant à une façon de frapper à une porte sans se faire accueillir par un pauvre hère empourpré de colère, titillant d’envie de trucider la personne ayant osé le déranger. Une situation qu’elle préférait oublier, par crainte d’un mauvais dénouement, surtout pour son adversaire. Elle finit par trouver une seule solution, ce qui s’accompagna d’un sourire narquois.
*Pas d’autres choix, il faut absolument que je fasse pitié à voir pour que j’échappe à la fureur. Qui pourrait refuser d’aider une pauvre femme blessée ! *

Elle prit sa dague avec l’intention de créer quelques blessures bien superficielles, question d’ajouter de la véracité à la comédie qu’elle allait jouer. Ce jeu, elle n’allait pas le faire par plaisir, mais purement par obligation. Il lui faudrait faire preuve d’une once de gentillesse, ce qui était totalement inexistant chez elle, un quelque chose qui manquait à son éducation.
Le sang coulant sur ses bras et chemise fendue par endroit, elle rangea son arme sous le jupon qu’elle portait et ne put s’empêcher de sourire au froid et rassurant contact de son arme sur sa peau d’une extrême blancheur. Elle dévala l’allée et bifurqua sur un terrain, s’élançant vers la maison se trouvant à quelques lieus d’elle. Arrivée devant la porte massive, le souffle court, elle y frappa frénétiquement et très fort, s’assurant ainsi d’être entendu. Elle prit un air apeuré et attendit une réponse; son liquide vital dégoulinant hors des plaies, souillant maintenant ses vêtements déchirés …


Elfarranne entendit tambouriner à sa porte. Qui pouvait bien faire autant de bruit en pleine nuit ? Son amour Xav74 ? Non il ne devait venir que demain. Elle l’attendait avec impatiente, rien que le fait de penser à lui et son cœur chantait. Elle sortie de son lit, s’enveloppa d’un drap et dans sa hâte en oublia ses chausses. Elle descendit l’escalier et se précipita pour ouvrir sa porte un sourire aux lèvres. Quelle ne fût pas sa surprise de découvrir une jeune femme brune aux longs cheveux noirs comme la nuit !
Mais rentrez donc que vous arrive t- il ? Ce n’est pas une heure pour taper chez les gens. 
La nouvelle inconnue franchit le seuil et se retrouva à la lueur des chandelles. Le sourire d’elfarranne se figea, lorsqu’elle vit du sang goutter sur son sol. Les vêtements de la jeune femme étaient tous déchirés. Elle la conduisit dans la cuisine.
Bonjour je m’appelle Elfarranne, vous avez eu raison de me déranger, je suis l’apprentie herboriste, je vais vous pouvoir m’occuper de vous. Mademoiselle………. ? 
Tout en parlant Elfarranne cherchait ce qu’elle avait besoin pour la soigner.
Vous voulez quelque chose à boire de l’hypocras, de la bière, une tisane ?

Elfarranne ne s’était même pas rendue compte occupée comme elle l’était que dans un coin de la cuisine Lucius son loup avait le poil qui s’était hérissé et commençait à montrer les crocs.


Lorsqu’elle avait franchit le seuil, elle vit l’expression de la dame se figer aussitôt à la vue du sang. Elle avait su attirer son attention. La conversation engagée, elle finirait bien par réussir à demander si elle connaissait une Fleur de Lune.
Dans la cuisine, elle remarqua la présence d’une bête montrant les crocs. Le sang de Faith se glaça dans ses veines. Ressentait-il ses mauvaises intentions? Elle n’avait habituellement peur de rien, mais face à un bétail enragé comme celui qui se trouvait devant elle, le danger était bel et bien présent.
La voix de la femme la sortit de sa torpeur. Elle se nommait Elfarranne et se présenta comme étant l’apprenti herboriste. Elle sourit, laissant croire à la dame qu’elle était ravie d’être tomber sur une personne pouvant la soigner rapidement, mais cette soudaine joie trouvait véritablement sa source dans le fait qu’elle se trouvait finalement en présence d’une personne connaissant la populace de Narbonne.
Enchantée dame Elfarranne. Je me nomme Faith, et vous remercie de m’avoir accueillit à cette heure très tardive. Je prendrais bien une tisane… 
Sa voix était chevrotante et elle continua de plus belle.

Ce qui m’est arrivé, j’ai eu l’immense chance de me faire attaquer par des malfrats sur la route. Je ne cherchais qu’à retrouver une dame dans cette bourgade, et voilà ce qui m’est offert comme récompense … 
Elle détestait user de tant de politesse, elle qui était constamment sèche et irrespectueuse, mais il lui fallait continuer le jeu.
Elle vit la femme revenir vers elle avec l’essentiel pour la soigner. Tout se déroulait à merveille, c’était maintenant une question de temps et elle pourrait apprendre ce qu’elle recherchait.

Elfarranne avait mis de l’eau à bouillir, puis elle avait été chercher ses plantes, du linge propre ( pour nettoyer les plaies) et au passage vu l’état du corsage de la jeune femme, elle s’était permis de lui rapporter une de ses chemises. Elfarranne prépara l’infusion d’une plante : Le Galeopsis, puis la filtra. Elle commença à nettoyer les plaies, avec un peu d’eau bouillie qu’elle avait mit de côté. Heureusement celles – ci étaient superficielles. Puis elle trempa le linge dans l’infusion qui avait comme conséquence d’accélérer la cicatrisation. Elfarranna appliqua le morceau de tissus sur les plaies, puis lui fit un bandage. Elle versa le reste de l’infusion dans un bocal et dit à son invitée.
Voilà vous repartirez avec cette infusion, il faut renouveler plusieurs fois l’application par jour. 
Elle déposa devant la jeune femme un bol fumant contenant une tisane à boire cette fois ci.
Voilà je me suis permis de vous ramener une de mes chemises vu l’état de votre corsage. Vous pourrez faire un brin de toilette tout à l’heure. En attendant voulez vous vous restaurer.

Tout en parlant Elfarranne alla chercher du pain, du fromage, un morceau de viande. C’est alors qu’elle vit l’état dans lequel se trouvait son loup. Elle croisa son regard, celui – ci avait l’air de lui dire : Méfie toi. Elfie caressa son loup, celui ci se coucha aussitôt, il redevint normal, mais ne quitta pas l’inconnue du regard.
Vous disiez que vous étiez en chemin pour voir quelqu’un ici lorsque vous vous êtes fait attaquer. Avez vous prévenu le lieutenant de la maréchaussée ? Vous êtes tombée si je puis dire au bon endroit, je vais peut être pouvoir vous renseigner.

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
le monde d'elfarranne
Archives
Publicité