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le monde d'elfarranne
9 août 2007

Voluptatès : suite

Elfarranne fût soulagé de voir arriver Fleur de Lune. Elle bu un peu de la tisane, ses maux de ventre se calmèrent, son, estomac arrêta de danser la gigue. Elle avait reconnu l'odeur du basilic, *très bon choix* pensa - t - elle. Elle leva la tête et répondit à Fleur.
Voilà, cela plusieurs fois que je rencontre Lolite en taverne. Elle m'a invité à passer. J'ai faillis venir une première fois, mais comme ce soir, j'ai comment dire un peu bu, j'ai trouvé le courage de venir. Mais je demande bien ce que je fais là. 
Soudain Elfarranne rougit, elle venait de se rendre compte qu'elle ne s'était pas présentée.
Au fait je me présente, je m'appelle Elfarranne.


Inconsciente de tout le grabuge qui se passait en dehors des lieux, elle se contentait de vivre et de ressentir pleinement ce que lui apportait Bagerand. Ses caresses, ses baisers, cette tendresse qu'il lui apportait la faisaient fondre.
Fondre de plaisir, de désir, entre soupirs et cris, entre amour et volupté.
Il la maintenait serré contre lui, telle une aquarelle, leurs corps se confondaient, et avant de ne faire qu'un, ils profitaient tout deux de leur étreinte.
Il s'arreta un peu, prit son visage dans ses mains, plongea son regard dans le sien et l'embrassa doucement. Elle en frémit d'extase, et l'entraîna sur le sol.
La valse déjà bien entamée allait se déchaînée, tout comme Lolite, qui n'attendait que cela depuis qu'elle avait croisé son regard.
En un cri, ils ne furent plus qu'un, le plaisir montant progressivement en eux...
Souffle, murmure, gémissement, cris....

Et derrière la porte au 1000 miroirs, Lolite et Bagerand se firent l'amour, de la façon la plus belle et la plus sensuelle qui soit, avec passion et tendresse...
Car il n'y a rien de plus beau que deux corps qui s'aiment...


Sous l'effet de la tisane, la damoiselle avait repris des couleurs et semblait se détendre un peu.
Fleur prit place à ses côtés.

-Restez ici tant qu'il vous plaira, douce Elfarrane. Votre compagnie est charmante! 
Regard vers Crystal qui semblait s'être assoupie...
-Le courage de venir avez-vous dit?... Pensiez-vous mettre les pieds dans l'antre du diable?! 
Moue moqueuse.
Fleur prend dans ses mains le visage de la blondinette, rive son regard au sien et s'approche jusqu'à effleurer ses lèvres...
-Chacun trouve ici ce qui lui convient ma belle...
Elle se recule et éclate de rire!
-Y compris le plaisir de bavarder!


De caresses en baisers, Bage avait fini par dompter la Belle, il la sentait fondre sous ses doigts , se nourrissant de ses soupirs, la suivant dans ses désirs.
Il prit son visage entre ses mains, plongea son regard dans le sien, cherchant à lire ses moindres pensées, s'approcha lentement sans la quitter des yeux, lui souriant.... et... doucement........ tout doucement... posa ses lèvres sur les siennes l'embrassa tendrement trop tendrement peut-être...
Il ne se rendit pas compte que venant prendre un plaisir juste charnel, il donnait et recevait un plaisir devenu tendre et passionnel ; Lolite l'avait-elle ensorcellée ? La douceur ......le parfum de sa peau... tout en elle l'enivrait.....
Ils glissèrent sur le tapis au pied du fauteuil, serré l'un contre l'autre dans une ultime caresse... d'une infinie tendresse, ne firent plus qu'un, leur corps dansant au rythme de leurs soupirs.
Dans cette pièce aux 1000 miroirs où ils étaient 2000, Bage et Lolite ne faisait qu'un, l'amour qu'ils se donnèrent s'était fait passion, tendre, s'était fait beau............


Fleur s'assit à côté d' Elfarranne, soudain elle lui prend son visage entre ses mains et s' approche, s' approche. Elle rive son regard au sien, l'hypnotise presque. Sentant le souffle de Fleur presque sur ses lèvres, Elfarranne ne pût s'empêcher de reculer vivement.
Heu, pardon, mademoiselle, de ce mouvement impulsif, mais cela m'a rappeler un très mauvais souvenir

D'un mouvement brusque, la blondinette se recule comme une pucelle effarouchée.
Fleur s'éloigne et va prendre place en face d'Elfarrane, la dévisageant d'un air pensif...
 
Dites-moi, Damoiselle, qu'êtes-vous donc venue chercher dans cette demeure? Est-ce la seule curiosité qui vous a poussée à entrer? Si vous vous attendiez à trouver sorcières et odeurs de souffre, vous êtes sans doute décue... Mais les tisanes ne sont pas non plus les gourmandises dont nous régalons habituellement nos hôtes... 
Laissant la mignonne à ses réflexions, Fleur arrange quelques coussins devant l'âtre et s'y étend, regardant avec amusement le reflet des flammes jouer sur le grain de sa peau à demi dénudée...


Comment des sorcières, mais cela n'existe pas. Quand au mauvais souvenir, voilà ce que c'est : le premier jour de mon arrivée, je me suis rendue dans une taverne. Un jeune homme s'est jeté sur moi et m'a embrassé. J'ai détesté ce baiser, c'était le premier. Je dois vous avouer que c'est la curiosité, qui m'a poussé chez vous. Je me sens gauche et ne connais rien aux choses de l'amour.
Voilà c'était dit. Elfarrane poussa un soupir, elle se sentait plus légère

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