Voluptatès : suite

La nuit était tombée depuis bien longtemps quand Crystal entra dans la ville, montée sur son étalon, elle parcourue les rues sombres du village à la recherche du voluptatès. Au loin elle aperçue une lumière rouge, un petit sourire aux lèvres, elle continua sa route.
Arrivée devant la maison close, elle descendit de sa monture et tapa au heurtoir, après quelques minutes Fleur de lune vint lui ouvrir.
-Bonsoir ma belle, comme tu peux le voir je n’ai pas pu résister à la lettre de Lolite. Je vois que je ne suis pas la seule, mais je pensais bien te voir ici. 
Sourit
Elle rentra et s’installa sur les fauteuils

La route a été longue, et bon j’ai peut être un peut traînée en route, mais que veux tu je n’est jamais pu résister a un homme en mal de plaisir.
Dit elle en riant.

Elfarranne sourit à la jeune femme rousse qui l'accueillit. Elle fût un peu déçue de savoir que Lolite était occupée. Elle faillit repartir, mais étant déjà là, elle n'aurait peut être pas le courage de revenir.
Pourquoi pas, si vous voulez. Par contre, désolée de vous ennuyer, je ne me sens pas très bien. J'ai envie de..............vomir. Auriez vous quelque chose ?

Crystal était entrée comme un tourbillon joyeux!
Attrapant la main de la blondinette, qui semblait prête à se sauver, Fleur rejoignit la nouvelle arrivante.
-Ma chérie, ta présence est un plaisir rare, même si elle ne vaut pas celle d'un galant! 
Rires...
-Laisse-moi le temps de m'occuper de notre petite amie et de son estomac et je te promets qu'ensuite je te souhaiterai dignement la bienvenue... 
Dans un chuchotement tout contre l'oreille de Crystal
-Eau chaude, onguents et mains savantes...
-Quant à vous mignonne, je suis sûre que Lolite garde quelque décoction de plantes propres à soulager votre malaise!

Elle assied la damoiselle dans un siège plus confortable et se dirige vers ce qui semble être une cuisine.
-Faites-donc connaissance en attendant!

Elfarranne resta à côté de Crystal, en espérant que son estomac tiendrait le coup. Étant incapable de parler, elle se contenta d'un timide sourire. Crystal était aussi une magnifique jeune femme blonde, avec Fleur de lune qui était rousse et Lolite qui était brune, elles étaient trois belles femmes. Pas étonnant que leur venue affole tous les hommes ou presque du village. [ Dans la pièce aux 1000 miroirs ] 
Il la sentait le détailler, et en prenait plaisir la laissant découvrir son corps. Au fur et à mesure qu'elle l'effeuillait, jouant avec une mèche de ses cheveux, il la savourait des yeux..... l'envie qu'il avait d'elle montait......
Son pied. fin lui fit faire de deux pas en arrière.
Ses muscles durcis par le plaisir... un sourire carnassier naissant au coin des lèvres... son regard s'accrocha au parcours du doigt de la belle qui glissant sur son corps satiné semblait vouloir lui montrer le chemin du plaisir intense.
Elle parcourait la course de ses rondeurs ; lui voulait la parcourir de sa bouche
Elle parcourait monts et vallées d'une insupportable lenteur ; lui voulait s'y arrêter un moment goûter de sa langue cette gourmandise...

Elle vient à lui. enfin...... répondant à ses lèvres ........ lâchant un soupir..... parcours de ses mains sur son corps lentement refaisant le chemin indiqué découvrant le passage extatique, s'y attarda hésitant laissant la belle se cambrer.
L'attira ensuite sur le fauteuil et d'une experte continua ses caresses, découvrant de ses doigts toutes les parcelles de ce corps offert, pouvant enfin de sa bouche savourer le fruit défendu.
Le plaisir commençait..., les soupirs arrivaient.....

Ombre arrive devant l'établissement après une longue journée de marche et d'entraînement au combat
-Hey ça m’a l'air sympa ici... J 'espère qu'il y a de belle demoiselle qui manque de plaisir charnel a l'intérieur
Ombre pousse la porte et entre dans la bâtisse. Une odeur d'encens et de liquide blanc et visqueux emplissait l'atmosphère
-Bien le bonjour!

Il était le mangeur affamé, elle était le fruit défendu, sa peau de pêche, son corps sucré, appel entier à la gourmandise.
Il était le souaffard en manque de vin, elle calice de saveurs, n'attendait que d'être dégustée.
Il était le peintre, elle était la toile sur laquelle il peindrait ses désirs.
Il était le sculpteur, elle était la glaise attendant d'être modelée.
Le couple d'amants se complétait l'un à l'autre, un soupir contre un gémissement, une morsure contre une sussions, Lui et Elle, Elle et Lui, tout à leur plaisir.

Il la parcourait de sa langue, goûtait son moi intime, et elle se languissait d’en faire de même. Ses mains caressant la brune chevelure de Bage, elle ne cessait de soupirer, de gémir. Il souriait contre elle, ravi de la voir se perdre au seuil de la folie, lorsqu’on ne demande rien d’autre qu’un coup de langue, de hanche de plus, lorsque le corps entier s’enflamme et que seul le laisser se consumer finirait par le calmer.

Elle ne fermait pas les yeux, même lorsque le plaisir était trop grand, elle voulait le voir, l’observer lui donner du plaisir. Il se redressa, et vint à sa bouche, embrassant ses lèvres, goûtant sa langue, son cou, ses épaules. Il s’attarda sur ses rondeurs, titillant leurs sommets dressés fièrement faisant sourire Lolite qui ne se lassait pas du spectacle.
Elle se leva, passa dans le dos de son amant, et embrassa ses épaules, sa nuque, son dos, tandis que ses mains caressaient les fesses de Bage. Elles glissèrent lentement, changèrent de direction et passèrent devant, s’occuper de lui, de son plaisir…
Elle voulait jouer avec lui….

Fleur avait fini par trouver les plantes promises à la blondinette et finissait la préparation du breuvage.
Bruit de la porte qui s'ouvre... grognement dans la maison...
Elle sort de la pièce pour se trouver nez à nez avec un drôle de petit gnome affublé d'un heaume impressionnant.
Le moment de surprise passée, un soupçon d'agacement fait disparaître sa bonne humeur...
-Bonjour Messire! Nous ne vous connaissons ni ne vous attendions il me semble, et je trouve très cavalière votre façon de vous introduire ici comme en territoire conquis... 

Restant maîtresse d'elle-même pour ne pas se départir de son sourire, Fleur éconduit le visiteur, refermant sur lui la porte avec soulagement!
Sa tisane en main, elle rejoignit les deux belles.
-Avalez ceci chérie et dites-moi ce qui vous a amenée ici.

Fleur tentait en vain de retrouver ses pensées légères... mais les deux importuns avaient laissé sur leur passage un semblant de malaise.
Elle envia un instant Lolite qui coulait des heures suaves entre les bras de son amant...

Maraudeur, à moitié ivre dans une ruelle environnante, aperçut... Ombre ? C'est quoi ce délire ? Il s'avança avec peine, croyant rêver.
- Omb<hips> Ombre ? Mais qu'est-ce que tu fous ici, morbleu ? Tu<hips> devrais être à 250 lieues d'ici ! 
Il s'avance et frappe dans le dos son compagnon.
- Je vois que t'es passé dans le bord<hips> le bordel. Toi aussi elles t'ont jeté comme une vieille feuille ? Hi hi. Boule qui roule n'amasse pas mousse. 'Sait pas ce qu'elle perd la rousse. Bon, quelles nouvelles de Normandie ?

Son appétit d’elle grandissait… il s’en délectait goûtant chaque partie de son corps avec une infinie douceur, prenant le temps d’en savourer chaque partie.
La domptant par ces baisers. Il la pensait prête.
Le temps s'écoulait sans que les deux amants ne s'en rendent compte.
Elle se leva, se plaça derrière lui. Les caresses qu’elle lui offrait étaient d’une pure douceur.
Bage, renversa sa tête en arrière, sa bouche cherchant celle de la Belle pendant que ses mains se promenaient sur ses jambes. Il était entré pour aimer et se faire aimer d'une femme et avait trouvé en Lolite plus encore que ce qu'il avait imaginé.
Les caresses succédaient aux caresses se faisant de plus en plus ardentes.