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le monde d'elfarranne
30 juillet 2007

Voluptatès : suite

La nuit tombée …… Heures ou tout est permis. Les bourgeois confinés derrière leurs volets clos ……pendant que les gueux commencent à se montrer aux coins des ruelles sombres. La ville change de visage. Un homme caché sous une cape noire traîne dans la ville à la recherche d’une auberge pour la nuit.
Il vient d 'arriver en ville après un long voyage et a repéré deux ou trois tavernes. Il a prit la route un jour sans trop savoir ou il irait, brigandé un peu pour survivre s’arrêtant dans les villes et prend toujours le temps de s’enrichir un peu profitant pour ce faire de l’influence du marché pour alléger les poches des bourgeois.
Arpentant les rues de Narbonne, il se demandait s’il allait de nouveau devoir dormir dehors quand il vit faisant face à la mairie une bâtisse ordinaire mais flanquée d’une lanterne rouge. Un large sourire naît alors sur ses lèvres, un tel lieux devant la mairie !! Jamais encore il n’avait vu ça.
il avait trouvé mieux encore qu’il ne l’aurait souhaité, il allait avoir en plus du gîte et du couvert……… le plaisir…. Un sourire pervers se fit aux commissures de ses lèvres……..
Il pénètre dans les lieux.

Pensivement elle contemplait sa fleur parler avec son jeune ami, songeant à tout le plaisir qu'elle lui donnerait plus tard tant elle lui avait manqué.
Sa rousse chevelure caressait la blancheur de son cou, ses fines mains s'occupait de titiller la joue, le torse, la main de son compagnon, et ses yeux verts le scrutait avec intérêt. Lorsque Fleur se retourna vers elle, Lolite glissa sa langue sur l'une de ses lèvres, agrandissant le sourire charmeur de sa belle.
Elle en était là de ses observations, lorsque la porte s'ouvrit, laissant apparaître un homme d'une beauté à couper le souffle. Instantanément Lolite se leva et vînt à sa rencontre.
 
Bienvenu au Voluptatès sire, je suis Lolite, maîtresse des lieux. 
Les yeux clairs de l'homme l'observaient avec avidité, sa bouche charnue appelait à la débauche, ses mains larges et belles vous faisaient imaginer milles caresses et la faible odeur qu'il répandait éveillait tous vos sens...
Il ne lui répondit pas de suite, se contentant de la regarder tandis qu'elle rangeait son mantel: Divine, exquise, sensuelle à souhait, Lolite jouait des hanches et de sa chevelure pour mieux plaire à son invité. Elle le rejoignit et lui dit:
 
Vous prendrez bien un verre Sire... ?

Fleur regardait avec un intérêt relatif la jeunesse de son hôte... 
Les caresses de Lolite la faisaient frissonner de plaisir...
Un regard vers le nouvel arrivant et elle sortit les verres et l'ambroisie...
 
-Oui, buvons donc ensemble ma belle et souhaitons la bienvenue à nos amis... 
Lascive comme à son habitude retrouvée, elle laissa son corps épouser la douceur du velours des coussins que la belle avait pris soin de disposer à même le sol.
Elle observait sa brune amie verser dans le cristal de Bohème le liquide aux reflets mordorés...

Bagerand détailla la tenancière qui venait à lui, son déhanchement était une invitation ses gestes une provocation.
Bienvenu au Voluptatès sire, je suis Lolite, maîtresse des lieux. Lui dit-elle Il inclina légèrement la tête en guise de salut sans la quitter des yeux cette femme lui avait ouvert l’appétit.

Elle ôta son mantel laissant découvrit ses courbes parfaites à peine cachées par un vêtement plus que léger. A chacun de ses pas Bade pouvait y admirer les longues jambes de la belle. Il avait franchi la bonne porte se disait –il et comptait bien en profiter.
L'homme la laissa venir à lui et elle dit encore
Vous prendrez bien un verre Sire... ? 
Lui offrit un sourire prometteur en répondant
Avec vous ce sera un plaisir minime.. Qu’un verre ! Il n’avait pas fait attention que lovée sur des coussins une rousse tout aussi appétissante les regardait... la brune le captivait. Il ôta sa cape qu’il abandonna au bord d’une chaise découvrant ainsi son large torse qu’une chemise entre ouverte habillait ; attendit le verre proposé imaginant déjà ses mains prendre possession de cette poitrine qui ne demandait qu’à sortir de ce corset trop étroit.

Le regard de l'homme la détaillait des pieds à la tête, sans même le voir, elle le savait, le sentait. Elle se retourna et lui sourit, il accepta son verre et sa voix la fit frissonner de convoitise.
Lolite alla prendre un verre et lui donna, frôlant ses doigts au passage, le regardant droit dans les yeux.
Elle l'observa tremper ses lèvres dans l'alcool enivrant, sa langue passant sur ses lèvres humidifiées, elle ne pouvait détacher ses yeux de sa bouche, avait envie d'y goûter sur-le-champ.

Elle s'approcha de lui laissant son odeur emplir ses narines, et lui demanda: 
Vous m'avez l'air fatigué... Sieur? Sieur comment d'ailleurs?

Attendant sa réponse, elle posa une main sur son bras, le fit remonté jusque son épaule et lui caressa doucement la joue. Son cœur se mit à battre plus fort, lorsque la pulpe de ses doigts rencontra la barbe naissante de l'inconnu.
Il ne répondit pas, se contentant de la regarder faire, elle qui maintenant caressait les contours de sa bouche. Les lèvres de l'homme s'entrouvrirent légèrement, laissant le passage au doigt de la tentatrice. Elle s'approcha davantage de lui, rêvant de sentir ses bras l'entourer, ses mains lui donner moult plaisir. Lolite se pencha à ses côtés et lui chuchota:

J'espère que votre nuit vous plaira mon ami, je m'engage à vous donner tout le plaisir du monde.
Et lorsqu'il sourit, tout l'être de Lolite hurla au désir...

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