22 rue des alizées ( la suite )

Lorsque  elfarranne vit s’approcher Séphir, elle se demanda, ce qu’il faisait là, puis elle réalisa qu’elle était assise par terre. Elle essaya de se lever, mais ayant bu un peu trop de vin, elle tomba sur le côté.

Séphir se précipita pour ne pas qu'elle tombe par terre tout au contraire elle tomba dans ses bras. Il avait fait très vite ses réflexes ne laissaient pas a désiré. Sourire doux et délicat aux lèvres il l'aida a se relever avec douceur.
Je pense que je n'arrive pas au bon moment j'ai décidé de venir malgré cette maladie qui courre les rues j'espère que vous ne m'en voulez pas ! Je peux repartir si vous voulez !

Non vous pouvez rester bien sûr. Il doit me rester de la nourriture dans mon chaudron. J'ai même fait des galettes aux pommes. Je suis désolée de vous laisser tout seul ce soir, mais je ne me sens pas très bien. Je vais vous montrer votre chambre, puis je vous conduirais à la cuisine.

Non j'ai une autre idée ! Je vous conduirai à votre chambre ou je vous poserai sous les couvertures et vous donnerai un petit baiser sur la joue et je trouverai la chambre d'invité !

Il eut un petit sourire satisfait et la prit dans ses bras la soulevant de terre. Il était certain quelle ne s'attendait pas à cela, car elle n'avait pas répliqué. Il entra dans la petite maison et alla vers la chambre de la jeune femme. Il tira sur les couvertures en la tenant d'un bras fermement et la glissa sous celles - ci pour qu'elle puisse se reposer bien confortablement. Il lui laissa ses vêtements Avant de sortir, il repensa à ce qu'il avait dit, avec un rictus de sourire et lui fit un baiser sur la joue délicatement. Puis il partit de la chambre, soufflant sur la chandelle éclairant la pièce. Lorsqu'il fut dehors, il se dirigea vers la porte de la maison et enclencha le loquet qui barrait la porte. Il repera assez rapidement la deuxième chambre. Il arriva, se dévêtit complètement et prit place sous les couvertures soufflant sur la bougie de sa propre chandelle. Le soleil se leva les oiseaux gazouillaient et...

Avant qu'Elfarranne ne puisse prononcer un mot, Séphir l'avait pris et dans ses bras et l'emportait vers sa chambre. Il l'a posa délicatement dans son lit. La laissant là. Quand il fut sorti, mentalement elle le remercia et sombra dans un profond sommeil. Dehors, le soleil commençait à se lever.

Séphir n'arrivait pas à se lever, il était tombé en un profond sommeil se qui était rare, et semblait faire un rêve. Son rêve était plutôt noir de sens, des arbres calciné sans feuilles des morts jonchant le sol soit décapités, tranchés, blessés, tués par des flèches, mutilés. Enfin il s'agissait bien d'un cauchemar et de champs de bataille, il se réveilla en sueur et ne savait pas s'il avait fait du bruit avant de se réveiller brusquement, il attendit donc quelques instants... Son corps musclé dégoulinait de sueur ses longs cheveux se frottaient contre son torse et pendaient dans son dos. Il était totalement nu sous les couvertures un léger rayon de soleil pénétrait dans la chambre éclairant de façon romantique cette petite pièce.

Elfarranne s’était réveillée en sursaut. Elle avait entendu un léger bruit, son ouie étant un peu plus développé que la plus part des humains, mais au bout d’un moment, le calme étant revenu, elle s’adossa confortablement contre ses oreillers. Demain il faudrait qu’elle parle à Séphir. Elle avait eu des nouvelles de l’humain qui l’avait embrassé. Elfarranne avait constaté que chez les humains, c’était un signe d’affection et qu’ils semblaient aimer cela. Alors pourquoi, l’avait-elle détesté ce baiser. Et puis que se passait-il après. Elle était si ignorante des choses de la vie, n’ayant connu que sa famille elfique. Mais pouvait-elle se confier à Séphir. Après tout c’était un mâle. Que la vie pouvait être compliquée parfois ! Elle en était là de ses réflexions lorsqu’elle entendit cogner à sa porte.

Séphir avait sortit de sous ses douces couvertures et avait posé pied a terre il n'entendait pas à rire, c'était grave, il prit sa couverture qu’il enroula de sa taille cachant sa nudité et sortit de sa chambre. Il se dirigea vers la chambre de la jeune femme et cogna délicatement pour ne rien brusqué. Lorsqu'il entendit qu'il pouvait entrer, il le fit et vint se poser sur le bord du lit pour ne pas qu'elle se sente embarrassée face à son physique des plus divins mais Séphir était toujours en sueur il reprit son calme quelques instants et dit :
Je dois vous avouez avoir fait mon premier rêve depuis ma naissance et par malheur il en convient que celui-ci a été des plus sombre. Il s'agit d'un cauchemar j'en conçois qu'habituellement ceux-ci passent sans jamais revenir, mais j'ai l'impression que cela veut dire quelque chose.

Séphir lui avait raconté son cauchemar, elle n’en savait que penser. Tous ces morts ne présageaient rien de bon. Elle était inquiète. Puis elle remarqua qu’il était en sueur. Elle se leva doucement pour aller chercher un linge pour qu’il puisse se sécher. Un rayon de soleil, l’éclaira un bref instant. Puis elle retourna vite fait dans son lit, car l’air était frais.
D’après vous que ressentez vous à propos de ce cauchemar ?
En essayant de le faire parler, elle espérait que cela l’aiderait

Quelque chose me pousse à aller à un endroit et je sens que cet endroit ne présage déjà rien de bon. Tout se que je peux dire c'est que ce ne sera pas beau ! J'imagine qu'il y aura bataille, sang et déshonneur ! Je ne puis imaginer que cela se réalise mais je suis poussé à y aller !
Il essuya son front d'un geste de son avant bras et pris la serviette en lui glissant un petit merci s'épongeant de tout se stress, il avait fini son torse et avait du mal à le faire dans son propre dos.

Voyant qu’il avait du mal à s éponger le dos, Elfarranne se proposa de l’aider. Elle lui pris le linge des mains et commença. Elle lui murmura à l’oreille.
Voulez vous que je vous accompagne, Séphir, vers cet endroit qui vous appelle. Je mettrais mon épée à votre service.